Aussi appelées compétences comportementales transversales et humaines, les soft skills sont des compétences de plus en plus recherchées par les entreprises.

1/ Les softs skills, qu’est-ce c’est vraiment ?

a/ Définition

En opposition aux hard skills, ou compétences techniques et académiques, elles révèlent le savoir-être du candidat et non le savoir-faire. Elles font appel à l’intelligence émotionnelle et jouent un rôle clé dans l’épanouissement d’un individu au sein de son environnement.

Les soft skills sont très variées, et parfois reliées entre elles.

A titre d’exemple, la curiosité, l’empathie et l’audace sont des soft skills, mais elles seront rarement mentionnées sur un CV ou une lettre de motivation alors qu’elles peuvent constituer des éléments clés de recherche lors d’un recrutement. Pour pouvoir les évaluer en entretien, il faut avant tout les définir.

En soumettant le sondage suivant sur LinkedIn : « Lors d’un entretien d’embauche, pensez-vous mettre vos soft skills en avant ? », nous avons souhaité savoir si les abonnés de notre page avaient conscience de mettre en avant leurs soft skills lors de leurs entretiens. Résultat, 77 % d’entre eux ont répondu qu’ils reconnaissaient mettre leurs soft skills en avant lors d’un entretien, seulement 8 % ont répondu négativement et 13 % ont confié ne pas connaître l’existence du terme « soft skills ».

En réalité, tout au long du processus de recrutement, un candidat, sans le savoir, donne de nombreuses indications sur ses compétences émotionnelles et comportementales.

b/ Depuis combien de temps le cabinet de recrutement Cliff Partners s’y intéresse ?

Les soft skills sont une vraie valeur ajoutée, surtout dans un cabinet comme Cliff Partners qui recrute chaque jour des profils sur les fonctions financières et les fonctions support. Ce sont des profils qui techniquement ont souvent des compétences pointues; ce qui va les différencier les uns des autres seront ces fameuses compétences qui relèvent du savoir-être.

Chez Cliff Partners, François-Marie Guintrand répond : « j’ai pris conscience de l’importance des soft skills depuis la lecture du livre de Daniel Goleman, à la fin des années 90. Le premier à évoquer la notion d’intelligence émotionnelle. Un ouvrage passionnant ! »

Et Fabrice Gardetto nous confie : « Je m’y intéresse depuis le début de ma carrière en 1999. C’est quand même la première chose que nous recherchons lorsque nous proposons nos services de recruteur. C’est de plus en plus le cas sur un marché en forte tension qui nécessite de proposer des solutions d’écart… »

2/ Comment Cliff Partners définit les besoins de ses clients en ce qui concerne les soft skills ?

Cliff Partners détermine les besoins en recrutement d’un client dès le premier rendez-vous. Au cours du brief client, il est relativement aisé de déterminer les compétences techniques recherchées, le niveau d’études et le nombre d’années d’expérience recherché. En revanche, déterminer les soft skills adaptées au poste demande de connaître la culture de l’entreprise, l’ambiance au sein de celle-ci ou encore le type de management lié au service. Pour cela, Cliff Partners utilise la Process Communication® afin d’analyser ces éléments avec une vision plus fine des besoins de son client.

Le site internet d’un client peut aussi donner une indication, notamment sur le positionnement et la culture de l’entreprise demandeuse.

Il arrive parfois que cette analyse soit faite auprès d’anciens collaborateurs de la Société.

Fabrice Gardetto insiste aussi sur le fait que : « cette analyse peut se faire sur la base des caractéristiques d’un poste nécessitant plus généralement d’autres qualités que techniques. Ex : un Credit Manager qui doit savoir également convaincre en interne les commerciaux de proposer des contrats plus sécurisés pour l’entreprise et en externe les clients (ou les établissements financiers) de jouer le jeu sans risquer de les perdre ».

Pour François-Marie : « certaines soft skills sont utiles sur l’ensemble des postes dans une entreprise : la confiance et la maîtrise de soi, l’empathie, la capacité de communiquer, de convaincre, de gérer son temps, son stress. Quand d’autres vont être davantage corrélées au type de poste (par exemple, l’audace pour un commercial ; le sens du collectif pour un manager ; la vision pour un dirigeant). Nous sommes également attentifs aux valeurs de l’entreprise, ou encore au style du manager, pour définir les soft skills les plus adaptées pour un poste. »

 

3/ Recherche du candidat ayant les soft skills souhaitées

Une fois que l’analyse du besoin est complète, les consultants en recrutement de Cliff Partners ou Cliff Jobs débutent la recherche du bon candidat. Lors de la rédaction de l’offre de poste, il leur arrive fréquemment de définir clairement une ou deux soft skills qui paraissent importantes.

Ensuite : « Quand nous recevons des CV ou visitons des profils Linkedin, nous passons à l’analyse de ces derniers, même si un CV n’évoque pas vraiment le savoir-être, il donne parfois des indications sur la rigueur du candidat, son attachement à l’esthétique ou encore sa stabilité. Mais il ne faut pas s’en tenir à cette seule lecture, les entretiens sont les plus efficaces pour évaluer certaines soft skills. Une fois que nous avons déterminé les Softs Skills clés pour le poste, nous orientons l’entretien de façon à évaluer la prégnance de ces aptitudes chez le candidat. Cela peut également faire l’objet d’un échange ouvert avec le candidat. »

Pour aller plus loin et après la validation du client, Cliff Partner fait aussi passer des tests de personnalité ou un inventaire Process Com.

Enfin les consultants tentent de valider les soft skills détectées chez un candidat en effectuant un contrôle de références professionnelles. Ceci se fait simplement en appelant au moins deux références après l’accord du candidat. L’échange téléphonique avec l’ancien manager d’un candidat donne de nombreuses informations et permet de valider la plupart du temps le ressenti lors des phases d’entretien.

Hard skills, soft skills, voilà donc les deux facettes indissociables pour évoluer positivement dans toute organisation.

Comme les hard skills, les soft skills sont des compétences qui peuvent s’acquérir avec un peu de temps, de travail sur soi et une formation adaptée.