« La position de vie dans laquelle nous sommes dépend de la croyance que nous avons en notre propre valeur et en la valeur des autres », affirme Éric Berne, psychiatre américain fondateur de l’Analyse Transactionnelle.
Selon sa théorie, nous adoptons inconsciemment des positions vis-à-vis de nous-mêmes et des autres dans nos interactions sociales.

Situation de vie n°1 : j’ai de la valeur, vous avez de la valeur (+/+)

L’individu se perçoit lui-même comme valable et compétent, tout en percevant également les autres de manière positive. Nous instaurons donc une position de confiance mutuelle.

Situation de vie n°2 :  j’ai de la valeur, vous n’avez pas de valeur (+/-)

Dans cette position, l’individu a une vision positive de lui-même mais perçoit les autres comme inférieurs. Une relation de domination et de supériorité se met donc en place.

Situation de vie n°3 : je n’ai pas de valeur, vous avez de la valeur (-/+)

Ici, l’individu se dévalorise lui-même mais valorise les autres en se mettant dans une position d’infériorité.

Situation de vie n°4 : je n’ai pas de valeur, vous n’avez pas de valeur (-/-)

Dans cette situation, tous les parties refusent de s’accorder de la valeur, et refusent également d’en accorder aux autres. C’est une position négative pour l’individu mais aussi à l’égard des autres.

 

En conclusion,  

L’intelligence émotionnelle nous aide à reconnaître nos propres positions de vie pour les ajuster afin de favoriser des interactions sociales plus saines et plus équilibrées.

S’il est facile d’être en position de vie +/+ quand tout va bien, qu’en est-il lorsque nous entrons en stress ?

Retrouvez les « positions de vie » dans l’ouvrage d’Eric Berne « Que dîtes-vous après avoir dit bonjour ? » .