Les chefs d’entreprise plébiscitent les salariés seniors

Dans les années 80 et 90, le développement des préretraites et l’abaissement de la retraite de 65 à 50 ans avaient abaissé ce taux d’emploi des seniors à 28,3% seulement, en 1998.

L’intergénérationnel au cœur des préoccupations :

La collaboration intergénérationnelle se révèle être un levier essentiel. Les entreprises reconnaissent de plus en plus la valeur ajoutée des seniors, véritables piliers de transmission de savoir-faire, favorisant ainsi une dynamique positive au sein des équipes. L’industrie nucléaire, par exemple, rappelle 3000 ingénieurs et techniciens en retraite, notamment pour des missions de formation des jeunes salariés, dans un contexte de perte de savoir-faire.

Les stéréotypes à dépasser :

Les entreprises s’engagent davantage à briser les préjugés liés aux seniors, dénonçant les stéréotypes persistants. Malgré des discriminations qui subsistent, des signes positifs émergent, témoignant d’une évolution dans les pratiques de recrutement, avec une reconnaissance croissante de la richesse des seniors au sein des équipes. Le contexte de pénurie de recrutement actuel favorise cette prise de conscience.

Les entreprises en pleine transformation :

Les défis de la transformation technologique et de la formation ne découragent pas les entreprises. Au contraire, elles investissent dans des seniors dotés d’une conscience professionnelle aiguisée, soulignant que leur maturité et leur expérience constituent des atouts face aux lacunes observées chez certains jeunes collaborateurs.

Des données à considérer :

Malgré ces progrès, la France accuse un retard de près de 20 points par rapport à l’Allemagne en termes de taux d’emploi des seniors, la palme revenant en Europe à la Suède avec un taux de près de 77% en 2021. Une réalité qui incite les entreprises françaises à redoubler d’efforts pour valoriser et intégrer davantage les seniors dans leurs effectifs.

Ensemble, construisons une culture d’entreprise inclusive et intergénérationnelle.