Cliff Partners a eu l'opportunité d’échanger avec Louis-David Ngansob, fort de 18 années d’expérience en management de transition.
Au cours de cette conversation, il nous a partagé sa vision du métier et ses clés pour réussir ses missions.

 

Voici ses 5 règles d’or pour un management de transition réussi:

1. Définir des objectifs clairs

« Dès le début, il est crucial de bien maîtriser les processus et de comprendre ce qu’on attend de vous. Prenez le temps de formaliser des objectifs précis et atteignables. »

En fixant un nombre limité d’objectifs, les équipes les atteindront plus facilement et la dynamique de succès apportera un meilleur engagement de tous les membres impliqués.

 

2. Appréhender les enjeux

« Chaque mission commence par une phase d’analyse approfondie : il faut comprendre les mécanismes de l’entreprise et identifier les écarts entre les méthodes actuelles et les solutions que je peux proposer. »

Prendre le temps d’analyser en profondeur le contexte de l’entreprise est essentiel pour effectuer des actions en adéquation avec les problématiques posées.

 

3. Échanger avec les collaborateurs

« Un bon manager de transition sait qu’il n’est pas là pour imposer, mais pour collaborer. Vous devez développer une proximité relationnelle, comprendre les motivations des équipes. C’est le manager qui doit s’adapter au collaborateur, et non l’inverse ».

Un bon manager de transition doit rapidement développer une proximité relationnelle avec les équipes. Il doit comprendre les motivations de ces derniers, pour permettre de solliciter les bonnes personnes et identifier les maillons forts.

 

4. S’adapter quand le besoin se présente

« Un projet peut rencontrer des imprévus, mais la flexibilité est la clé. Je crois fermement qu’il faut ajuster ses plans en temps réel et être prêt à revoir sa feuille de route. »

Un projet en cours peut se heurter à des imprévus, et à des difficultés majeures. Le manager doit être capable de revoir ses plans sans rigidité et ajuster les actions à mener.

 

5. Favoriser l’autonomie des équipes

« Mon rôle ne se limite pas à résoudre des problèmes ; je prépare aussi l’avenir. Je laisse toujours des supports, des outils, des manuels pour garantir que les équipes soient autonomes après mon départ. »

En intégrant l’intelligence émotionnelle dans le management, les résistances au changement seront mieux gérer, tout en assurant la cohésion de l’équipe.

 

Louis-David conclut avec un point essentiel :
« Le rôle du manager de transition est incontournable dans un monde où les entreprises évoluent constamment. Avec l’expérience, nous sommes capables de proposer des solutions concrètes, adaptées et efficaces. »

Il explique également que le manager ne doit pas débuter sa mission sans mode opératoire et en arrivant en pensant tout connaître et maîtriser ; « Il faut toujours établir le dialogue, et cela fait également parti de nos enseignements quotidiens ».